
Arrêtons de parler de sortir de notre zone de confort. La réalité, c’est que l’humain s’habitue très facilement à l’inconfort. C’est plutôt une zone d’habitudes et d’automatismes, une zone qu’on connaît. On n’en sort pas, parce que c’est familier. Souvent le confort est ailleurs, à portée de main mais on ne le sait pas. On est limités par notre seuil de connaissance, si difficile à franchir…
On ne sort pas de cette zone parce que l’inconnu fait peur. Ce n’est pas parce qu’on y est bien, c’est parce que ce qu’il y a en dehors nous angoisse plus que ce qu’il y a dedans. Comme on dit dans la langue de Shakespeare: better the devil you know than the devil you don’t.
Pour sortir de notre zone connue et débuter l’apprentissage, il y a une limite à franchir : le seuil de connaissance. À partir du moment où on le traverse, on entre dans la zone d’apprentissage.
Comment franchir le seuil de connaissances?
1. Plus petit pas possible
Il s’agit de sortir juste un petit peu, pas trop loin, pour tester. Comme tremper son gros orteil dans l’eau avant de plonger. Pour franchir le seuil, on peut mettre un pied dans la porte et regarder du coin de l’œil ce qu’il y a de l’autre côté. Une fois qu’on l’a vu, c’est déjà un peu moins inconnu et c’est plus facile d’ouvrir la porte plus grande et faire le premier pas.
C’est l’objectif des micro-apprentissages : tout éclat de nouvelle connaissance, si petit soit-il. Quand on prend l’habitude de noter ces micro-apprentissages, on observe deux phénomènes intéressants :
- Ils s’accumulent comme de façon exponentielle des intérêts composés pour créer de grands apprentissages.
- On prend conscience du nombre de fois qu’on franchit notre seuil de connaissance dans une journée (sans se faire mal) ce qui rend l’expérience de sortir de la zone connue beaucoup moins menaçante.
2. Se jeter à l’eau pour apprendre à nager
Je ne le recommande pas à tout le monde… Il y a quand même des gens intenses qui sont dans le tout ou rien. Ils ont besoin d’explorer et de vivre complètement une expérience pour se l’approprier. Lorsque quelqu’un est de ce type, c’est tout de même une bonne idée d’avoir quelqu’un pas trop loin pour servir de sauveteur en cas de besoin. Donc, sauter à l’eau, mais pas sans supervision.
3. Avoir un coach pour nous guider
Le rôle du coach kata est de faire sortir les améliorateurs de leur zone d’automatismes pour les faire explorer l’inconnu. L’inconnu qui fait peur, qui peut rendre anxieux, est moins effrayant avec une personne de confiance à nos côtés. Surtout lorsque cette personne connaît toutes les techniques de survie nécessaires pour faire le chemin en sécurité.
Kaizen radical offre ces services (les fameuses techniques de survie), il y a une gamme complète :
- Engager une coach kata
- Devenir coach kata
- Évoluer dans ta pratique de coach kata
- Enseigner à des coach kata
Les autres types de coachs fonctionnent aussi lorsque la raison de sortir de la zone connue est autre chose que d’améliorer la performance d’un processus.